Précisions importantes

Nous avons créé cette section qui comporte des points essentiels dont nous voulions parler. Oh, oui, on aurait pu les caler dans la FAQ… Sauf qu’on sait très bien que tu n’iras pas la lire, cette brave FAQ, sauf peut-être pour en savoir plus sur les livraisons !

 

Le rapport à la Provence

Cela ne t'a pas échappé si tu nous suis sur les réseaux, mais la Provence est omniprésente dans l'univers de Bahamut. Bien sûr, nous travaillons à Paris (comme c'est original). Nous faisons appel aux prestas les plus méritants, peu importe où ils se trouvent. Notre atelier, par exemple, est situé à Strasbourg qui, même s’il s'agit là d'une très jolie ville, ne fait pas vraiment partie de la région PACA.

Cependant, il y a une volonté bien réelle de mettre en avant cette belle région qu'est la Provence, d'une manière ou d'une autre (déjà, de base, K vient de là-bas, donc bon...). Les savons ont été fabriqués à Salon de Provence... et nous avons un certain nombre d'idées concernant de futures collabs' avec différentes marques Provençales. C’est dommage, mais on ne peut pas trop en parler (no spoil), ça viendra quand Bahamut sera un peu plus grand.

Enfin, il faut bien l'avouer... Cette région envoie du lourd, à tous les niveaux. Mais pas que pour son histoire, son accent, sa chaleur, sa culture ou même la terre aride de sa garrigue. C'est aussi un région très active et urbaine, qui attire aussi pour son dynamisme des gens du monde entier (à juste titre).

Pour info, le monogramme répété à l’infini sur le Base Overall est directement inspiré des tissus “indiennes” (oui, c’est leur nom…. go Google : “ tissu provençale indienne historique ”, tu vas tout comprendre), ces célèbres tissus provençaux que tu connais forcément. Si ! Tu les connais, parce qu’il y a eu des dérives et que ces dérives, tu en as déjà au moins croisé une : la nappe jaune à l'ancienne, en plastique avec la cigale et la branche d’olivier (et ses deux olives) imprimées à l’infini, hein…


Le made in France

« Ce ne doit pas être un argument de vente ». Depuis le début, K répète sans cesse ces quelques mots, et pour cause : il n'est pas particulièrement vertueux de se déclarer vertueux. En d'autre termes... à ton premier date, tu ne vas pas balancer «  Hey, tu sais quoi ? Je suis quelqu'un de bien ! ». Bref, comme pour le made in France, on part du principe que ça devrait être le cas de tout le monde quand cela est possible.

Bref. C'est donc sans aucun orgueil que nous faisons fabriquer au plus proche de là où nos produits seront le plus vendus, c'est-à-dire... en Europe. Ça nous semble juste logique.

D'ailleurs il est vrai que pour la première prod', nos sweats viennent de France. Mais cela ne nous suffit pas, à nous, pour nous déclarer «  made in France ». Nous ne nous sentons pas à l'aise avec cette étiquette, ne serait-ce que parce que notre coton provient de l'autre bout du monde, comme toutes les autres fleurs de coton, d'ailleurs. En effet, mis à part de très, très rares exceptions, le coton ne pousse normalement pas en France, d'où l'extrême rareté de ceux qui y parviennent.

Tout ça pour dire que nous ne mettons pas particulièrement en avant cette information dans notre communication. Bahamut n'est pas parfait mais il fait de son mieux. Ce sujet est au centre de nos préoccupations, et nous travaillons dessus sans en tirer de fierté  particulière. Que notre atelier fasse de l’insertion sociale, ça oui, on en est hyper fier, puisque des gens sont aidés. Que ce soit fabriqué en France… on s’en fiche un peu plus. Le jour où on vendra beaucoup en Asie, la prod qui sera destinée à l’Asie sera fabriquée… en Asie. Le jour où on vendra beaucoup aux USA, la prod qui sera destinée aux USA sera fabriquée là-bas.

Parce que c’est aussi con de faire fabriquer ici et de vendre là-bas que de faire fabriquer là-bas pour vendre ici.

Les prix

Ah, l’argent. Le grand tabou dont il ne faut jamais parler… Du coup, abordons ce sujet, si tu le veux bien.

On ne va pas se le cacher (et on n’en a pas honte) : nos pièces coûtent cher, et ce pour plusieurs raisons que nous allons t’expliquer :

  • Tout d’abord, le développement, ça a un coût. 

Coup de bol, notre atelier est ultra sympa et ne nous ne fait presque pas payer les protos. En revanche, chaque broderie, chaque nouvelle couleur, chaque petit détail… ça coûte quelque chose à développer, pour la simple raison que nos pièces ne sont pas choisies sur catalogue avant d’être brandées. Elles sont créées à l’ancienne, à partir des dessins originaux. Idem pour les couleurs, il faut les développer, on ne choisit pas parmi une liste disponible en stock. Quand tu vois qu’on nous a fait payer 100 balles pour prototyper un seul lacet (oui… méga seum parce qu’en plus, le résultat était dégueulasse et on a lâché l’affaire), tu vois que ça coûte une blinde.

  • Les différents prestataires qui interviennent dans la fabrication de nos pièces sont français pour notre première prod’.

Donc, s’ils veulent vivre, ils doivent pratiquer des prix français. Alors, tu me diras que pour les prochaines fois, on n’aura qu’à prendre du tissu au Portugal ou en Italie, et tu auras raison de penser ça. Sauf que la différence de prix ne variera pas tant que ça (l'acheminement coute un oeil). Bref, on doit creuser.

  • Les petites quantités. 

C’est ça qui coûte très cher : les minimas. Déjà parce qu’il y a très peu de prestas qui acceptent de bosser pour toi si tu prends de petites quantités. et quand on te dit “ peu de prestas” ça veut dire que dans toute la France, il va y avoir un ou deux fournisseurs de tissus.

Et puis comme tu es tout petit, si tu n’es pas content parce que le presta en question a été nul, il peut, en prime, te rendre ton fric et te ghoster. Du coup, tu te retrouves énervé ET sans fournisseur. Autant te dire que l’injustice, tu dois faire avec, et qu’au sein de l’équipe, il y en a un qui a régulièrement les veines du front qui gonflent comme des tuyaux d’arrosage sous pression…

  • La règle des 3 et demi. 

Il est établi que, pour être rentable, il faut que tu vendes (c’est une moyenne approximative, hein, mais ça te donne une idée) quelque chose au minimum 3 fois et demi plus cher que ce que ça t'a coûté. Avant de gueuler et de dire que c’est abusé, lis la suite.

En multipliant le prix par 3 et demi (au minimum, hein, y en a qui font des x10, x20, x30…x1000, même ), cela te permet non seulement de rembourser ce que ça t’a couté, mais aussi de payer les gens qui bossent pour toi, les charges de l’entreprise, les impôts, la recherche et le développement des nouveaux produits, le matos en interne, la location des locaux, l’électricité, la maintenance technique, commander plus de produits… bref la totale, quoi. 

Alors, oui, au début, tu n’as pas tous ces coûts, alors pourquoi ne pas mettre les prix moins chers ? Pour deux raisons : lorsque tu commences, comme tu pars de rien, tu payes tout les développements (exemple : pour imprimer le Base Overall, on n’utilise pas une grosse imprimante, hein. Il faut faire graver un cylindre en métal ! C’est lui qui pose l’encre dans le tissu), donc ce que tu dépenses moins d’un côté (pas de personnel à payer ni de locaux) tu le dépenses en plus côté recherche. Et la deuxième raison est toute simple : si demain on te met un sweat à 200 balles pour être sympas mais que dans 6 mois on le monte à 350, son prix réel aux vues de nos dépenses, tu vas dire quoi, toi, en tant que client ?

On te rassure, ceci est valable pour tout le monde. C’est pour ça que beaucoup font fabriquer loin, là où le coût de la vie est bas, pour compenser artificiellement le prix total. Mais nous, nos pièces nous coûtent cher.

Mais si tu veux te rendre compte par toi-même de la valeur de quelque chose, prends trois cours de couture et essaie de te monter une sape, tu vas vite comprendre la difficulté et le temps réel de la chose.

  • La qualité
  • Peu importe l’endroit du monde où tu fais fabriquer… si tu recherches de la qualité, ça te coûtera cher. Bahamut est une marque premium, et pour nous, le mot “ premium ” a une vraie signification. Ça veut dire des finitions nickelles, un tissu de qualité, un assemblage propre, des broderies impeccables, des formes que tu ne trouveras pas ailleurs... quelque chose de soigné, quoi. Et quelque chose de soigné, vaut fatalement plus cher que quelque chose de claqué, parce qu'à fabriquer c'est BEAUCOUP plus compliqué, donc beaucoup plus long.

     

    L'entretien

    Nous croyons en nos produits. Nous les trouvons beaux, innovants, nous sommes fiers de ce que nous avons réalisé. Les pièces ont été fabriquées en atelier, à la main, et possèdent toutes leurs particularités et des finitions impeccables.

    Cela justifie d'ailleurs leur prix, que nous trouvons parfaitement adapté (cf partie sur les tarifs, ci-dessus). Bahamut est une marque premium et cela se paie, nous sommes les premiers à le savoir : chacune de nos pièces nous a coûté plus chers à fabriquer que la plupart des sweats classiques que l'on trouve dans le commerce.

    Nos vêtements méritent d'être portés avec fierté, mais surtout…

    ILS MÉRITENT D'ÊTRE ENTRETENUES CONVENABLEMENT !

    C'est marqué sur l'étiquette, mais on sait TRÈS BIEN comment ça va se passer : ils ne sont pas nombreux, ceux qui, parmi vous, prendront la peine de la lire.

    Alors on va t’expliquer, non pas pour se backer (un tissu qui a été maltraité à la machine, ça se voit DI-RECT) mais parce que nous sommes parfaitement conscients de notre positionnement qualitatif ET tarifaire, et que nous avons envie que tu conserves ton vêtement le plus longtemps possible sans que ce soit de l’argent jeté par la fenêtre. (D’ailleurs, ce qu’on va te dire… c’est valable pour toutes les fringues.)

    Déjà, de base, que ce soit clair : laver ses habits, ça les abîme. Essaye de passer une heure dans le tambour de la machine à laver, tu sortiras de là en puzzle. Les changements de vitesses, de pressions, la rotation extrême. A chaque session, ce sont des milliers de frottements contre le métal du tambour… bref, les vêtements prennent chers quand ils passent à la machine à laver, du coup, dans le meilleur des mondes, il faudrait tout laver à la main.

    Sauf qu’on a plus ou moins tous autre chose à foutre.

    Du coup, dès le début, il te faut une lessive adaptée et un adoucissant. L’adoucissant ne sert pas qu’à rendre le tissu tout doux, il sert aussi à le renforcer et à empêcher que les fibres claquent sous la pression. Si tu veux qu’ils durent plus longtemps… balance de l’adoucissant dans ta machine !

    Ensuite, il faut bien se rappeler que les pigments dans le tissu vont avoir tendance à vouloir en sortir. Donc quand tu laves tes vêtements, mets-les par familles de couleurs ! Les très foncées avec les très foncées, le blanc avec le blanc.

    Et les couleurs… fais preuve de bon sens. Si tu as un beau teeshirt jaune canari et que tu le mets avec une paire de chaussettes rouge-vif, tu te doutes bien qu’il y a une chance pour qu’à la sortie, ton teeshirt soit devenu orange. Comme à l’école lorsque tu mélangeais les peintures. Et vert plus jaune plus rouge plus bleu plus noir ça donne ? Une belle couleur m**** !

    Donc les couleurs, pareil, on ne te conseillera jamais assez de les trier aussi par familles ET d’utiliser des lingettes anti-décoloration (surtout les premiers passages en machine, ou le tissu est grave saturé de pigments).

    Pour te dire, K est tellement flippé de la décoloration qu’il utilise parfois 3 ou 4 lingettes dans la même machine. Pour info, ne jette pas une lingette usagée, elle pourra te servir comme essuie-tout une fois sèche.

    Maintenant, on va parler du plus hardcore : la température.

    Les gens… à quel moment vous lavez votre petite robe, votre tee-shirt fétiche ou votre chemise stylée à 60 degrés ??? Disons-le : à part les serviettes, les draps, les fringues de sport et les bons vieux pyjamas (et les vêtements bien crades, genre ceux des enfants)… tu peux tout mettre au lavage à froid ! Si, à froid, ça lave très bien, arrête avec ça, tes fringues seront propres à la sortie. Pourquoi ne pas les tremper dans un bain d’acide, pendant qu’on y est ? Tu n’es plus un enfant qui se roule dans la terre ou qui fait tomber la moitié de son repas sur son pull. Un adulte qui a une vie classique (on ne parle pas de ceux qui ont un métier salissant, ok ?) n’est pas souvent en contact avec la vraie grosse saleté... alors dans le cas d’une utilisation urbaine normale, le lavage à froid est fortement conseillé.
    Oui sur l’étiquette il y a marqué 30°, c’est la reco du fournisseur du tissu, mais nous on te le dit : à froid c’est bien. Fais comme tu veux, mais on t’aura au moins donné notre avis personnel.


    La réduction du tissu

    Alors ça, c’est un sujet… Tu n'en as probablement jamais entendu parler avant et pourtant, c’est un processus normal, surtout avec les fibres naturelles :

    Peu importe la température, le premier passage en machine fera plus ou moins rétrécir ton vêtement.

    Mais c’est un phénomène qui passe sournoisement inaperçu, parce qu’on fait tous la même chose : lorsqu’on achète une sappe, on la met direct, puis on elle va au bac de linge sale. Elle est ensuite lavée, et finit enfin dans l’armoire en attendant la prochaine sortie.
    Aussi, la deuxième fois que tu la portes, tu ne t’en rends pas forcément compte, mais elle a rétréci. Au pire tu vas te dire “ Tiens, il me semblait que les manches étaient plus longues… j’ai dû rêver".
    Pas du tout, tu n’as pas rêvé. Mais comme personne ne t’en a jamais parlé et que la réduction n’est jamais la même selon les tissus (parfois elle est insignifiante et parfois bien visible)… ce n’est pas quelque chose auquel on pense en achetant un vêtement. 

    Aussi, sache-le et, on le répète, c’est valable pour tout ce qui se porte sur cette planète et dans toutes les galaxies : le vêtement que tu achètes ne t’ira jamais plus comme tu l’as essayé la première fois, avant de le laver. Il va bouger et notamment se réduire, et toi, tu n’as aucun moyen de savoir exactement de combien sera la réduction, 1 millimètre ou 5 centimètres, ça dépend de nombreux paramètres. Mais si tu essaies une pièce et qu’elle te va juste-juste, n’oublie pas ce que nous venons de te dire.

    D’après les professionnels avec qui on travaille (parce que oui, le pire c’est que tout le secteur est au courant, hein !), il semblerait que les tissus les plus sombres sont ceux qui réduisent le moins. L’explication serait qu’ils sont tellement gorgés de pigments que les fibres sont “ plastifiées” et moins soumises aux variations lors du premier lavage.

    Dans notre cas à nous, par exemple, on en a tenu compte dans la découpe de nos sweats. Le Base Error System est taillé plus grand que le Base Overall, à taille égale. Pourtant, c’est le même tissu, sauf que le overall est teinté ET qu’il est passé par la rotative pour l’impression, ce qui l’a bien figé. Le Error System, lui,  est blanc, donc il n’a pas de pigment pour maintenir la fibre en place…

    Encore une fois, pas de panique, c’est normal. Mais c’est bien que tu sois au courant. Penses-y la prochaine fois que tu feras les magasins.

    Un vêtement neuf n’est pas un vêtement propre !

    On en profite pour le rappeler. Il a été touché par des dizaines de mains depuis le rouleau de tissu jusqu’au produit final. Il a été en contact avec de la poussière, des machines etc. On ne te conseillera jamais assez de laver tes vêtements avant de les porter. C’est dit.